Unsupported Screen Size: The viewport size is too small for the theme to render properly.

Auteur/autrice : roudier

Etat de lutte conte le Frelon asiatique à pattes jaunes par le GDSA12.

Mâle, ouvrière, fondatrice.

Les premières attaques de frelon asiatique sur les ruchers ont été signalées dés le mois d’août. La découverte des premiers nids fin septembre restait très aléatoire et coïncidait encore aux visites annuelles TSA, ce qui compliquait la mobilisation des destructeurs. C’est à la faveur des premières tempêtes d’automne au cours du mois d’octobre, que la frondaison des arbres s’éclaircissait et que la découverte de nids s’est intensifiée. Le GDSA12 a contribué à la lutte par les moyens qui sont à sa disposition des perches emboitable anti-frelon, et actions des titulaires du certibiocide pour le groupement, et des formations de destructeur de nids. En parallèle la campagne d’information et de vulgarisation de la lutte auprès de communes des adhérents et du grand public a été poursuivie, par des articles de presse, des formations et des réunions diverses .

Situation des nids, densité et prédation sur les ruchers :

Nid dans un tronc de cerisier.
Nid dans un arbre.
Présence dans une grange d’un nid primaire et d’un nid secondaire.

Le positionnement des nids secondaires était habituellement situé en hauteur dans les arbres. Désormais on en trouve autant en hauteur, qu’à hauteur d’homme. Des nids ont été repéré:

  • En cime d’arbres. ( de 3m à 19m de haut) 7nids.
  • Dans des souches d’arbres morts, au sol, 3 nids.
  • Dans des bâtiments agricoles, granges.. 8 nids.
  • Dans des troncs d’arbres morts ( hauteur d’homme) 2 nids.
  • Dans des haies (hauteur d’homme) 3 nids.

Les nids à hauteur d’hommes sont souvent découverts au hasard d’une attaque, ou d’interventions mécaniques ( passage d’épareuse dans une haie champêtre, labour d’un champ proche d’une souche d’arbre en bordure de haie..). Lors d’une conférence, il nous a été raconté la mésaventure d’un personnel des espaces verts de la commune de Millau, qui, travaillait au sol et qui a provoqué une attaque massive de frelons, victimes de nombreuses piqûres il a du être évacué en urgence à l’hôpital.

La densité des nids est liée à la disponibilité de l’eau qui est essentielle pour leur construction. Les zones à proximité de points d’eau sont favorables. à l’installation des nids de frelon asiatique et font preuve d’une pression sur les ruchers, alors que les ruchers des causses sont moins impactés. Le comportement de chasse du frelon est opportuniste est il attaque principalement les ruchers car il y trouve un nombre important de proies. La recrue de prédation sur les ruchers se fera crescendo à mesure que le besoin en nourriture protéinée sera indispensable au développement du nid et à la production des ouvrières et des fondatrices. Il a été observé que sur des ruchers isolés, éloignés de ressource en eau la destruction d’un seul nid stoppe la prédation. Alors que le long de cours d’eau, la destruction de 5 nids dans un rayon d’1 km du rucher n’a pas d’impact.

Grappe d’abeille en défense
Frelon posé sur la planche d’envol.
Vol stationnaire de frelon devant la ruche.

La communication sur le frelon asiatique, fil d’Ariane du GDSA12. Des articles dans la presse locale relatent la destruction de nids à proximité des ruchers de nos adhérents. Cependant la lutte contre le frelon doit être entreprise à une grande échelle pour avoir un impact.

A cette fin, le groupement a également agit au niveau des communes. Dans le Sud Aveyron, la commune de Millau relaie nos publications sur le sujet (dernière affiche d’alerte sur le frelon asiatique éditée par le GDSA12). Une rencontre avec le conseil municipal de Comprégnac, puis une conférence explicative dans la salle des fêtes de la commune avec présentation de pièges sélectifs pour les personnes qui désirent participer à la lutte, parution de nos articles sur le sujet dans le site internet de la commune. La Commune de Compeyre a deux référents frelons, ils identifient le frelon asiatique en vue de détruire les nids.

Conférence à la salle des fêtes de Comprégnac.
Article sur la destruction d’un nid dans une haie.
Publication sur le site de Comprégnac.

Quelles actions mener sur le rucher les prochaines semaines. La présence du frelon étant avérée sur le rucher il y-a une conduite à tenir pour limiter son impact :

  • Vérifier que les portes des ruches soient réduites. Sur le plancher NICOT il convient de mettre les portes vertes, pour tout autre système il convient d’obstruer en partie avec des bouts de bois ou grille à reine.
  • Il est recommandé de continuer le piégeage avec des pièges sélectifs. Pour capturer les ouvrières en chasse pour nourrir le nid, et capturer les premières futures fondatrices qui vont chercher à s’alimenter avant la mise en hivernage.
  • Remplacer régulièrement l’appât dans les pièges, toutes les semaines, il perd de son efficacité au fil des jours. L’appât le plus utilisé est fait avec (1/3 sirop de fruits rouge, 1/3 de vin blanc ou rouge, 1/3 de bière ou de cidre).
Piège sélectif Veto Pharma.
Frelon trouvant l’entrée du piège.
Capture de frelon dans bidon.

Il convient de participer à l’étude nationale qui répertorie l’ensemble des nids. Pour se faire il convient de déclarer sur le site « frelon.com » toute découverte de nids, même après la période propice d’élevage.

NB: En hiver, lorsqu’un nid est découvert tardivement, il sera bénéfique de piéger autour de celui-ci car un grand nombre de fondatrices ne se seront pas dispersées très loin du nid. De plus, il semble qu’une zone propice au développement d’une colonie, le soit de façon récurente.

Christophe Roudier

Récolte de miel sur le rucher école et de santé de l’Abeille du commandant François Lantéri.

Entrée du rucher.
L’équipe des collecteurs de miel.

La journée du 17 août 2024 était l’occasion pour une partie des élèves et moniteurs présents, de collecter le miel du rucher école.

C’est sous un ciel matinal à peine voilé que, combinaisons d’apiculteurs hermétiquement fermées, la joyeuse équipe scindée en deux allait s’afférer à la tâche. La veille, un moniteur du rucher avait procédé à la mise en place des « chasses abeilles » afin de faciliter le travail. Cette action est faite le jour précédant la récolte. Les laisser plus longtemps c’est prendre le risque que les abeilles apprivoisent le labyrinthe qui se trouve au cœur du dispositif, souvent un losange et finissent par remonter dans les hausses.

Chasse abeille en forme de losange.

Quelle ne fût pas la satisfaction de tous les participants de constater qu’après un début de saison compliqué, sur tout le département, les abeilles avaient effectué un rebond de collecte de nectar à la faveur d’une fin de printemps et un été multifloral.

Hausses operculées.
Un élève muni d’une branche de pin chasse les abeilles retardataires.

Une fois l’ensemble des hausses collectées, elles étaient chargées dans un véhicule pour être transportées à l’atelier d’extraction. Avant de quitter le rucher, une pause café donnait lieu à l’échange des premières impressions sur ce qui était pour certains leur première collecte de miel.

Il était temps de passer à l’extraction. Au sein de la 13eme DBLE, le rucher école, qui fait parti des clubs associatifs et sportifs, a été doté d’une partie de bâtiment pour exercer ses tâches pratiques hors rucher.

Une partie de l’équipe à l’ouvrage.

Atelier de désoperculation des alvéoles.

Désoperculation à la herce.
Désoperculation au couteau.

L’ensemble de l’équipe prenait position pour travailler avec entrain et efficacité au sein de l’atelier multi tâches. Toujours bercés par une bonne humeur communicative, les relais se faisaient de poste à poste afin que chacun découvre ou perfectionne les différents outils nécessaires à l’extraction.

Découverte de la nouvelle centrifugeuse.
IL faut bien caler les cadres.

Cette année 2024 fût l’occasion de tester une nouvelle centrifugeuse qui avait été offerte par le CSA du régiment. Cette collaboration est une nouvelle preuve du grand intérêt qui est porté au rucher école du commandant Lantéri par la 13eme DBLE dont l’intégralité des rucher et des infrastructures se trouvent en son enceinte.

Déjeuner convivial.

Comme le dit le vieil adage  » après l’effort le réconfort », c’est autour des corps de ruches empilés, afin de ne pas sortir du thème de la journée, que tout le monde prenait place pour un déjeuner où chacun avait plaisir à partager tantôt un pâté, un plis de saucisse sèche des desserts et quelques bons crus ou apéritifs maison, dans la joyeuse ambiance du temps de la récolte.

Récolte du miel dans le désoperculteur

Il ne restait plus qu’à nettoyer le matériel utilisé pour cette campagne de collecte afin de le ranger jusqu’à l’année prochaine. Cette journée a pris fin ver 16h30, dans la bonne humeur générale.

Une année encore la conduite du rucher école et de santé de l’abeille a mené à bien sa mission jusqu’à la collecte du miel. Le miel 2024 est particulièrement bon. Les élèves restent mobilisés pour les prochaines interventions pratiques qui se dérouleront sur les thèmes de la préparation à l’hivernage des colonies, puis la mise en hivernage du rucher.

Activité découverte des Abeilles sur le rucher école D’Entraygues sur Truyère.

Christophe Roudier

L’équipe au complet des animateurs du stand.

Ce mercredi 30juillet en fin d’après-midi, le président et le secrétaire du GDSA12 étaient conviés à une animation qu’organise chaque année la mairie d’Entraygues sur Truyère, les journées du savoir faire. A cette occasion, les adhérents du rucher communal de la Cornélie, avec à leur tête Michel Barthomeuf, tous adhérents du GDSA12 et du rucher communal et de la santé de l’abeille ( RLSA), animent un atelier sur le thème de l’extraction du miel.

De part sa position géographique et son environnement calme et reposant, la commune d’Entraygues bénéficie d’un attrait touristique particulièrement sensible à ce genre d’animation.

La récolte de miel du rucher école avaient été faite, et deux hausses étaient réservées pour cette occasion.

Désoperculation.
Les deux hausses en attente d’extraction.

Avec la méthode et la coordination d’une équipe bien rodée à la tâche, les uns après les autres, les cadres de hausses ont été dépourvus de leur substance bienfaitrice.

Une activité plébiscitée par les badauds. Alors que l’animation battait son plein, la foule curieuse et gustativement attirée, avait la chance de goûter à loisir le cru 2024 du miel local.

Outre le stand d’extraction du miel, deux autres stands de vulgarisation autour de l’apiculture étaient également animés :

  • le premier sur le piègeage du frelon asiatique et l’impact que celui-ci a sur les colonies d’abeilles, animé par Jean Bernard Fayel et Jean Blanchot.
  • le deuxième par Sandrine Orozco, apicultrice professionnelle à Entraygues, autour de la vie de l’abeille au sein de la ruche, avec en support un cadre transparent et une ruche pédagogique confectionnée par ses soins.
Cadre transparent de la ruche pédagogique.
Badauds attentifs aux explications de Sandrine.

Le rucher communal de la Cornélie est un exemple d’évolution positive de l’apiculture Aveyronnaise. Le GDSA12 apprécie particulièrement toutes les initiatives qui sont menées par ses adhérents et sera toujours présent pour encourager ces initiatives. Il faut également remercier monsieur le Maire de la commune, qui, même si il n’est pas apiculteur, apporte un soutien sans faille à ses pratiquants locaux. Cette animation a été une réussite pour la collecte du miel et sa dégustation, pour la vulgarisation auprès du grand public. Gageons que petits et grands garderont de cette activité apicole un souvenir impérissable.